L’Université Populaire d’Anderlecht a le plaisir de vous inviter ce samedi 24 octobre à la projection de films réalisés par les apprenants du cours de Français ‘Langue en action’ ainsi que par les membres de notre atelier Multimédia.
L’après-midi commencera par la projection de 3 courts métrages de fiction, aboutissement d’un projet artistique d’éducation permanente, subsidié par Alpha Culture, coordonné et réalisé par Amandine Vaccaielli du collectif OXO et Manuel Hanot.
Ce projet, en lien direct avec les cours de Français, pendant lequel les apprenants se sont beaucoup impliqués tout au long de l’année et à travers duquel ils ont pu aborder de nombreuses facettes de la création audio-visuelle : le jeu d’acteur et les techniques d'improvisations, l’écriture de saynètes à partir de leur propre vécu, la prise de son, les conditions d’un tournage etc.
Suivra la diffusion du documentaire “Esprit bruxellois, es-tu là ?“ réalisé par les Mordu-e-s de notre atelier Multimédia qui, chaque année, questionne des thématiques de société et les met en images accompagnés de Jean-Philippe Delobel, animateur et réalisateur au sein de l’asbl Clara. Cette année, ils ont voulu savoir si l’esprit bruxellois existait toujours…
Esprit vivant ou bientôt en conserve ? Bruxelles, c’est vrai a bien changé. Bruxelles, 2 fois capitale : de la Belgique et de l’Europe, elle est désormais la 2e ville la plus cosmopolite du monde, véritable brassage et carrefour multiculturel.
Esprit bruxellois, mix de dérision, d’auto-dérision et de truculence, existes-tu encore ou n’est-ce qu’un faux semblant alimenté par le folklore, le Meyboom, le Théâtre Toone, le fameux tram 33 nostalgique de Brel ? Convient-il encore aujourd’hui de te transmettre et de te perpétuer ?
Amandine Vaccaielli est une artiste Suisse résidant à Bruxelles. Concrétisé principalement par des installations vidéo, son travail peut prendre des formes abstraites ou plus narratives (documentaire fictionnel). Sur le mode du patchwork, elle aime intégrer des images d’archives et/ou remakes cinématographiques à ses productions. La place du spectateur et son rapport à l’oeuvre sont au centre de ses préoccupations, de même que les thèmes du féminisme et de la décolonisation des arts et des savoirs. De façon générale, elle s'intéresse aux rapports de domination qui régissent nos sociétés.
Manuel Hanot fabrique des films, des fois seul, des fois collectivement. Il a beaucoup fait d'ateliers selon l'esprit d'éducation permanente. Formuler des idées, réfléchir au comment et fabriquer un film. Ses thèmes plus personnels sont la quête de liberté, les marges, la norme.
Clara asbl a pour mission de favoriser et de développer avec des outils vidéo :