LA CRIMINALISATION DU JUIF DE CUREGHEM DE 1880 - 1930
Yasmina Zian
LES REBELLIONS DE CUREGHEM DE 1997
Anthony Pregnolato
BRUXELLES POPULAIRE : ENTRE POLITIQUE SÉCURITAIRE ET REVITALISATION DES QUARTIERS
RENCONTRE AVEC CLAIRE SCOHIER D’INTER-ENVIRONNEMENT BRUXELLES
Soraya Soussi
SIMON W. ET L’AGENT X
Sara Nosratian
COMPTE-RENDU DE LA CONFÉRENCE : « CUREGHEM CRIMINELLE ? »
Yasmina Zian
CA VEUT DIRE QUOI HABITANT DU QUARTIER ?
RENCONTRE AVEC VITAL MARAGE, SERVICE PRÉVENTION DE LA COMMUNE D’ANDERLECHT
Yasmina Zian
QUAND LES ENFANTS DE L’UPA S’EN MÊLENT !
Maïa Kaiss et Soraya Soussi
«Allumer le feu à Cureghem !»
Cureghem représente pour l’Université Populaire d’Anderlecht tant un quartier d’adoption qu’une véritable source d’inspiration. Rares sont les jours où la complexité de ce quartier, les relations et rapports de force entre ses différents acteurs ne nous interpellent. Pourtant, en préparant le Festival Populaire de BXL, sur le site de la commune d’Anderlecht, dès notre première rencontre avec les forces de l’ordre, il ressortait que notre projet était fou : les habitants râleront de voir leurs rues bloquées, les « jeunes » vandaliseront les véhicules de police qui, elle-même, n’aura pas les effectifs pour contrôler les inévitables dérapages. Malgré les difficultés d’organisation, le festival a eu lieu au parc de la Rosée. Mais l’UPA ne voulait pas en rester là : l’attitude criminalisante à l’égard des festivaliers par la police à l’entrée du festival devait être dénoncée ou du moins thématisée.
Cette occasion s’est présentée puisque le 8 novembre dernier, une après-midi d’étude organisée à l’UPA était intitulée « Cureghem criminelle : cent ans d’histoire des relations avec les forces de l’ordre ».
Ce 3e numéro de la Mauvaise Herbe a donc pour objectif de rendre compte de la journée d’étude tout en profitant de contributions externes. Il nous permet d’analyser cette image criminalisante de Cureghem à la lumière de l’histoire des relations entre les habitants et les forces de l’ordre, tout en apostrophant le lecteur quant aux multiples facettes du quartier et de ses populations. Il pose également la question du rôle endossé par les uns et les autres (les médias notamment) dans le renforcement de cette image négative. Avec ce numéro de revue, la boucle sera bouclée : de l’expérience est née la réflexion qui devient sous la forme écrite et au contact avec les sciences humaines un outil matériel pour un travail engagé sur les rapports quotidiens entre les populations et la police.