Votez le projet que vous souhaitez voir installé
sur les murs de la cabine électrique du Square Pequeur

Retrouvez ci-dessous les quatre candidatures reçues suite à l'appel à projet lancé en mars pour un habillage de la cabine électrique. Vous pouvez voter via la page facebook de l'Université Populaire d'Anderlecht ou en glissant un bulletin dans l'urne prévue à l'accueil (dans nos locaux au 19 rue Lambert Crickx). Les votes sont ouverts jusqu'au 22 avril 2022.

 

PresqueReel

Presque Réel
par
Gaëlle de Guardia aka « Capitaine Plum »

"Le projet Presque Réel serait une série de 4 illustrations à l’aquarelle, j’aime l’idée d’utiliser le collage pour faire entrer dans l’espace urbain une technique qu’on ne peut pas utiliser sur les fresques peintes à même les murs. L’aquarelle sur papier, une fois imprimée en grand, permet de retrouver un grain et une plasticité qu’on ne trouve pas dans le travail de fresque habituel ( peinture à la bombe ou au pinceau ). De par sa dilution à l'eau, il apporte une délicatesse qui vient directement contredire le béton et lui amener de la légèreté.

Étant tatoueuse de profession, les illustrations botaniques m’ont toujours passionnée et le moment que je préfère est celui où l'imaginaire vient se mêler au naturel pour le transformer sans le détruire. Partir du réel des plantes que nous connaissons et les faire doucement glisser vers l’imaginaire est le symbole de la force propositionnelle qu’on peut avoir en mêlant notre créativité à la faune et la flore existante.

Dans un monde où la nature à un besoin urgent de redevenir la priorité, notre créativité semble être la seule arme dont nous disposons pour la sublimer et lui rendre la place centrale qui lui revient de droit."

naturellement

Naturellement
par
10eme Arte aka Almudena Pano et Elisa Sartori

" Notre proposition consiste à interpréter le thème « La biodiversité des milieux urbains et fortement minéralisé ( faune/flore ) et les sols, l’eau, la qualité de l’air. » de façon à pouvoir créer une narration qui se développe le long des murs.

Le premier élément sur la gauche c’est la silhouette d’un personnage qui est une référence évidente à l’œuvre de Goya « Le sommeil de la raison engendre des monstres » ( qui est encore aujourd’hui d’actualité ). L’image continue et montre plusieurs scènes d’enfants qui jouent. Nous avons voulu créer deux niveaux de lecture différents : le spectateur qui passe rapidement ne s’interrogera probablement pas sur les significations cachées, mais ceux qui auront le temps pour la regarder et qui se- ront plus réceptifs pourront découvrir que ces personnages représentent symboliquement quelques-unes des catastrophes liées au changement climatique. Nous avons pensé que l’utilisation d’images de jeux et en lien avec l’enfance mettrait l’accent sur le futur incertain que nous allons laisser aux générations futures. En suivant le sens de lecture de l’œuvre, nous voyons ensuite des enfants qui jouent avec un avion : il s’agit là d’une métaphore de la pollution de l’air. Juste après, on trouve des enfants qui jouent à cache-cache, mais ils peuvent aussi s’échapper de la forêt, dont les arbres rappellent un organisme en danger : il s’agit d’une métaphore de la déforestation. Un peu plus en bas du dessin, il y a un petit groupe d’enfants qui allument des fumigènes : l’allumette qui flambe symbolise les incendies qui réduisent en cendres les forêts dans plusieurs parties du globe. Les deux derniers enfants illustrés sont en train de jouer avec du sable : le château de sable détruit par les vagues évoque le danger de la montée des eaux, le réchauffement climatique et les effets nocifs de celui-ci sur les océans et la terre. L’œuvre se finit par une célébration de la nature : dans l’eau, on trouve des algues, des végétaux vivants qui créent un contraste saisissant avec le personnage adulte qui se trouve du côté opposé du dessin et ses peurs représentés que nous font entrer dans un rêve où l’apocalypse climatique n’est pas encore installée, mais où on peut percevoir sa présence.

Notre intention de départ est que notre œuvre accompagne le spectateur dans une réflexion sur la nature et le futur. L’image que nous proposons déplore l’état des choses mais n’est pas accusatrice : nous ne voulons pas faire ressentir de l’angoisse aux visiteurs mais plutôt les inviter à interpréter l’œuvre."

Sousmespieds

Sous mes pieds ...
par
Bitoño

" Nous avons décidé de proposer une illustration originale sur le thème du sol et de la biodiversité. Notre envie est de mettre en valeur le non-visible (et pourtant omniprésent) en nous intéressant à ce qui se passe sous nos pieds, c'est-à-dire dans le sol. La fresque se présente comme un triptyque. On y retrouve trois formats distincts mettant en évidence des sujets différents mais connexes :

  • une imagerie de la pédofaune (faune effectuant tout son cycle de vie dans le sol). Fourmis, gendarmes, cloportes, scolopendres ... nombreuses sont les petites bêtes qui vivent sous nos pieds. À travers un style illustratif coloré et géométrique, nous souhaitons présenter un éventail de ces insectes
  • une vue de coupe des galeries dans lesquels les fourmis évolue sous terre
  • un échantillonnage des roches et minéraux présents dans le sol bruxellois. Nous avons retranscrit graphiquement des vues microscopiques (vues en lame mince) de ces éléments pour en faire ressortir des motifs colorés et répétitifs.
 
Les illustrations sont travaillées dans un style coloré et pop. Nous nous sommes appropriés le sujet en jouant sur l’aspect graphique de la faune et la flore présente sous le sol. L’idée étant de proposer une approche scientifique et démonstrative, en utilisant l’illustration comme vulgarisateur.  De par le style graphique, ces illustrations pourront jouer le rôle de support ludique et pédagogique pour les enfants. Ils pourront y percevoir des jeux (la galerie de tunnel peut devenir un labyrinthe dont il faut trouver la sortie), y découvrir de nouveaux animaux encore inconnus, et y développer leur imaginaire et leur créativité."

 

Datad'Elles

Data d'Elles
par
Klär.graphics

Travail personnel sur le thème des femmes qui méritent d’être plus (re)connue.

" Pour ce projet de visualisation de données sous forme de portraits j’ai, avec l’aide de l’asbl Nom Peut-être, récolté certaines informations spécifiques à propos de femmes ayant marqué l’histoire. Ces informations mises sous forme visuelle permettent de visualiser rapidement certaines spécificités de ces dames. Avec la légende sous les yeux, il devient très simple de comprendre en quelques secondes quelques faits clés à leur propos.

Actuellement, une centaine de portraits sont disponibles et présentés sur la page instagram @datadelles. Ce projet a pour but d’inspirer les personnes qui doivent renommer des salles, rues, ponts, etc. Pour le projet de Pimp my cabin, je propose de chercher 2 ou 3 femmes liées à l’histoire du quartier du triangle. Je créerais leurs portraits et un des espaces serait réservé à la légende pour décrypter les données et le dernier espace à un patchwork de femmes (portraits format 10x10cm).
La phrase informative pourrait être bilingue.

Ce projet parlant justement de la visibilité des femmes dans l’espace public trouverait une place de choix sur le pavillon du triangle.